Mon travail d’individualité se construit dans des lieux où cohabitent spiritualité, sécurité et force comme l'abbaye d'Orval. Je peux alors me mettre à nu, me recentrer.
Une fenêtre sur le monde… mais pas vraiment, car la seule référence reste soi-même.

Des squelettes malléables, dont la carapace du corps incarné s’efface pour laisser apparaître la structure inhérente à la condition humaine propre à chacun.
Une palette de couleurs naturelles me ramène de la terre à cette incarnation.
Les nombreuses courbes et la spontanéité du geste illustrent le mouvement, la fluidité, l’impermanence de la vie. La peinture à l'huile et le travail de la matière apportent de la consistance à l’émotion qui jaillit de mes questionnements, comment être unique et commun à la fois.